Avec Matthieu Sans, Guy-Marcelin Kilama (à gauche) a formé une charnière plutôt performante.© (Photo NR, Thierry Roulliaud)
Publié le 27/01/2020 à 06:26 | Mis à jour le 27/01/2020 à 06:26
Guy-Marcelin Kilama, la saison hachée par les blessures, a eu, pour sa septième titularisation, une bonne association avec Sans à Châteauroux, où un match nul finalement prometteur a été obtenu.
Guy-Marcelin, des regrets forcément par rapport à cette première mi-temps qui avait bien auguré de la suite du match ?
« Franchement, c’est un bon point. Mais il y a quand même des regrets quand on considère le penalty et l’expulsion, on aurait dû nous éviter tout cela ! »
Qu’est-ce que vous voyez précisément sur le penalty sifflé par M. Gaillouste ?
« Je crois qu’il n’existe pas. Dacosta ne touche pas au joueur adverse. Mais Chouaref a joué le jeu, il a été malin. Et l’arbitre s’y est laissé prendre. »
Sur un plan personnel, vous reveniez à la compétition. Comment cela s’est-il passé pour vous ?
« Je me suis senti bien, pour aboutir à un bon match, je crois ? Dans l’axe avec Matthieu, on a été solides tous les deux. Il m’a beaucoup parlé, il m’a indiqué les bons replacements, et je l’écoute beaucoup. »
Ce duo Sans - Kilama s’est-il dessiné très tôt dans la semaine ?
« Pas forcément. Dans un premier temps, le coach met tout le monde dans le match. Au début de la semaine, tout est un peu dans le doute quant à notre éventuelle participation finale. Et puis, au fil des séances, les associations se rapprochent, donc on a pu bien travailler tous les deux. »
Votre idée maintenant, c’est de pouvoir s’installer dans cette équipe, et en finir avec ces blessures…
« Je fais beaucoup d’efforts pour revenir à mon meilleur niveau. Et ce match à Châteauroux a eu une valeur de test, parce qu’il fallait beaucoup courir, surtout à 10 contre 11. J’ai toujours été bien dans cette partie avec la petite appréhension quand même que ça puisse lâcher à un moment ou à un autre. Mais bon, ça a tenu, je suis content comme ça. »
Au bout du compte, il y a la satisfaction d’avoir pu prendre au moins un point contre un adversaire direct.
« C’est ce but pris avant la mi-temps qui a conditionné la suite. Car on a eu chaud, quand même… Il a fallu être solides jusqu’au bout. »
Ce match ne vous donne-t-il pas quelques promesses sur l’avenir ?
« C’est certain, ce match nous montre que nous pouvons faire un truc derrière. Il nous galvanise. »
Le match contre le Paris FC est à gagner absolument.
« C’est sûr, mais ce sera costaud en face ! Eux aussi sont dans le dur, mais je crois qu’ils sont en train de revenir. On va se battre, et bien travailler avec notre nouveau coach ».
Le coach, justement, que vous apporte-t-il en plus ?
« Il a une façon de travailler différente. Il est beaucoup plus sur le registre de la « gnaque ». Il est près de nous, il nous explique et parle beaucoup. »
Christian BONNIN
Journaliste, rédactions des sports, Niort